Apres un stupide retard, nous arrivons apres la prestation de Destinity et de Root.
Juste le temps de se faire fouiller et de prendre une bière que
Dew Scented attaque les hostilités. Du bon vieux Thrash Death teuton, efficace, bourrin, mid tempo, frontal,...
Le frontman aux cheveux gras beugle ses vocaux tres typés du style, les riffs de bucherons s'enchainent sans grande originalité mais de facon tres coherante, c'est carré, ca mule, et ca passe comme une bière dans la gorge d'un metaleux en concert.
Bon, show, bonne mise en bouche, pour une musique qui me semble tout de meme assez peu novatrice.
Aux vues des T-Shirt à l'effigie des polonais, on peut dire que
Behemoth etait attendu se soir...Et on peut dire qu'ils ont été bien recus!
C'est pro, on en prend plein les yeux, le batteur est un monstre, les visages ne sourient pas mais sont pâles et morbides...Une gueule de blackeux avec support de Death corrosif, alterné avec des passages Black.
Subjectivement, voire Behemoth, ca pète la race à ta mère. (poses guerrières, jolis decors, costumes, maquillages, presence scenique,...)
Objectivement, la voix est beaucoup trop faiblarde face à sa puissance sur disque, et le tout manque un peu de cette froideur Black de loup affamé venu de l'Est au profit d'un impact musical plus orienté Death. Un peu déçu en gros.
On retouve le meme publique attandant de pied ferme
Napalm Death en ce jeudi soir que dans la fosse de Cannibal Corpse en Fevrier... En gros, c'est des bourrins mechants plein de poils et du sueur. Quand l'intro du dernier album résonne dans ce transbordeur imbibé, un souffle primaire peu être perçu (derière la sueur, faut avoir un bon nez). Le mythique gros bassiste et sa bande, menée par un Barney grimaçant, arrive en terrain conquis. Les chansons passent comme des lettres à la poste, le publique se dechaîne: les rois du Grind explosent les tympans et les epaules, pour votre plus grand plaisir.
Mais sur moi, la sauce ne prend pas, peut etre la fatigue (je rentrais du Japon la veille...). Et ce n'est pas You Suffer ou Scum (entre autres...) qui me sortirons du bord de la scene.
Tant pis...
Si je suis venu se soir, c'est bien pour
Moonspell...
Quand l'intro du très bon et agressif Memorial resonne, une lune jaunâtre eclairée sur le decors de fond de scene, et que les musiciens apparaissent les uns après les autres, je sais deja que je vais bientot avoir un orgasme...Fernando arrive alors, sur le debut de Finistera, vetu d'un très long manteaux rouge (comme dans le clip de la meme chanson...), et commence à jouer avec son pied de micro comme il en a l'habitude. Le son est puissant, assez clair, les basses vrombissent, les guitares cracotent,...En bref, ca claque sa race.
Et là, les hits s'enchainent: Opium, Awake, quelques extraits du très agressif dernier album introduisent un Evrerything Invaded tout simplement magistral,...
Le light show est superbe, et dessert autant la musique que le charisme naturel du chanteur/frontman et du guitariste/clavieriste.
Se soir, Moonspell est aussi heureux de jouer à Lyon (première venue depuis presque 10 ans) que le publique de le recevoir.
S'enchainent Alma Mater, Vampiria (fantastique soi dit en passant),Ruin & Misery,...
Le traditionel Full Moon Madness en fin de set, aussi magistral qu'agressif, puis...
Puis le rappel, deux titres, Mephisto et un titre tiré de Under The Moonspell, leur premier opus datant de 1994... Et voilà, déjà fini, Fernando descend dans le pit aux photographes, sert moults mains, tradintionelle distribution de mediators,...
Déjà fini
.
En bref, ce No Mercy fut selon moi un succes, autant pour l'affluence (environs 1500 personnes), que pour une affiche rare à Lyon, ou que pour l'affinité que j'ai avec les groupes.
Une tres bonne soirée!
On remet ca quand?